IL ETAIT UNE FOIS TEXTE 1 EPISODE 13b à 15

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 Episode 13 b
 
 
Là, ils sont en route pour Carnac, Christophe et Sandra à l’avant car il n’est pas agréable de « suivre un gros cul », a-t-il dit en rigolant à Marc qui a compris qu’il s’agissait du van, bien entendu !...
Ils sont bientôt arrivés au bord de ce grand « champ de pierre dressées », car on ne peut pas l’appeler autrement, après s’être garés à proximité de l’église du lieu. Cette église a l’air pittoresque et Sandra y jette un coup d’œil avant d’aller aux « alignements » et y entraîne les autres :

 


- Venez, c’est toujours intéressant une église : ça renferme parfois des trésors étonnants !
Ils la suivent donc et sont tout étonnés d’y découvrir, en effet, de fort belles peintures, un peu naïves peut-être, ornant les plafonds. Le tour de l’église est cependant vite fait et ils gambadent à présent entre ces fameux alignements de menhirs de toutes grandeurs, des petits d’abord, pour continuer par des plus grands et ainsi de suite, faisant penser à une armée en marche !...
La légende ne dit-elle pas, d’ailleurs, que c’est de cela qu’il s’agit ? De Légions romaines en marche contre les chrétiens et qu’un Saint du lieu (Saint-Yves, peut-être ?) a figés en statues de pierres !

  


En fait , on observe surtout ceci, inscrit sur une feuille trouvée à l’église par Sandra :

  


« Ces alignements se composent d'environ 1200 menhirs, répartis sur 11 files disposées en éventail. La largeur est de 116 mètres à l'Ouest et de 63 mètres à l'Est. La longueur des alignements est de 1200 mètres. La hauteur des menhirs est en moyenne de 90 cm à l'Est pour croître jusqu'à 2,5 mètres à l'Ouest. Les alignements ne sont pas rectilignes mais présentent en leur milieu un changement d'orientation, s'incurvant légèrement vers le Nord/Est. »

  


…et on ne parle là que des alignements dits du « Ménec », qui ne sont qu’une partie des dits alignements, car ils ont suivis de ceux de « Kermario », de « Kerlescan » et du « Petit Ménec », séparés par l’un ou l’autre dolmen remarquable et d’un géant de pierre dit « Géant du Manio »…
Le site est long à visiter et n’est pourtant qu’un des multiples lieux du genre situés entre Lorient et Vannes, où ces lieux insolites pullullent.

  


Le pique-nique les rassemble à nouveau près des voitures après une marche de découverte assez fatigante, quoique nos jeunes récupèrent bien vite des forces en se reposant un peu en faisant la sieste entre les pierres du début du site. Ensuite, emportant leurs déchets pour ne rien laisser traîner là, ils retournent aux voitures pour visiter les Abbaye de Kergonan à Plouharnel, à une dizaine de kilomètres de là.

  


Là aussi, Sandra a déniché un prospectus sur les abbayes  qui disent en gros ceci :

  


« Il y a deux abbayes à Kergonan :
- l'Abbaye Sainte-Anne-de-Kergonan fondée le 3 mai 1897 par les moines de l'abbaye de Solesmes, et agrandie en 1968. Cette abbaye appartient aux moines bénédictins ;
- l'Abbaye Saint-Michel-de-Kergonan fondée en 1898 et édifiée par les moniales de Sainte-Cécile de Solesmes dont la première abbesse est Mère Cécile Bruyère (1845-1909). Mère Cécile choisit Mère Lucie Schmitt, comme prieure fondatrice de l'abbaye Saint-Michel de Kergonan. La première pierre est bénite par Monseigneur Bécel, évêque de Vannes, le 3 mai 1897. Le 17 août 1898, 23 moniales prennent possession de l'abbaye.

  


Les lois anticléricales Combes sur les Congrégations vont obligés les moines et les moniales à quitter leurs abbayes et à prendre le chemin de l'exil. Ils ne reviendront qu'en <st1:metricconverter w:st="on" ProductID="1920. L">1920. L</st1:metricconverter>'abbaye Saint-Michel de Kergonan est occupée par l'armée allemande entre 1943 et 1945. Les moniales se replient alors à Coët-Candec, près de Vannes. En 1967, les moniales de Saint-Michel décident de reprendre les travaux de l'église abbatiale (dédiée à Notre-Dame des Anges) abandonnés en 1901. »

  


Ceci lu à haute voix pour les autres, les voilà donc en route pour Saint-Michel d’abord, chez les Moniales, et ensuite à Sainte-Anne de Kergonan chez les Moines Bénédictins.

  


L’Abbaye de Saint Michel est faite tout en pierres du pays, gros moellons jaunâtres, couleur sable, très dure et belle au demeurant, car c’est du granit cette pierre là. L’église est très belle avec une grande partie réservée aux Moniales qui, étant cloîtrées, ne sont visibles que derrière une large grille qui coupe tout le chœur réservé au public : on crairait que c’est là que se tourna le film : « la dernière à l’échafaud » qui relatait comment sont mortes les religieuses qui refusaient l’apostat à <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la R?volution">la Révolution</st1:PersonName> de 1789 !...

  


A Saint-Michel de Kergonan, par contre, si l’Abbaye est faite dans le même style, l’église est tout à fait moderne et assez déroutante si l’on ne s’y attend pas : une « Tour lanterne » étonnante sert de clocher à l’édifice, l’éclairant (d’où le nom) d’une lumière particulière…

 


Quand nos amis arrivent à la seconde Abbaye, chez les Moines, c’est déjà l’heure des vêpres et c’est une chance pour eux car le chœur des Moines est de toute beauté : la sonorité sous cette fameuse « Tour lanterne » est stupéfiante !... A l’instar de l’Abbaye de Solesmes, en Mayenne, plus connue, les Moines d’ici aussi gravent des CD’s de leurs chants liturgiques, et nos amis, encore sous le charme à la sortie de l’office religieux, cèdent à la tentation d’en acheter en souvenir.

 


Il est temps ensuite de prendre le chemin du retour, et c’est avec les yeux et les oreilles pleins d’une journée riche en découvertes variées qu’ils s’en retournent vers la caravane d’Adrien pour le repas chaud du soir, bien mérité, mais encore à cuisiner…

 


C’est en chemin, dans une descente que soudain Christophe se rend compte qu’il n’a plus de freins !... Un problème résultant de l’incident de la veille, peut-être ?
Il est trop tard pour se poser ces questions car, ne pouvant freiner, rouler devient dangereux ! Il faudra faire revoir la voiture avant de repartir un autre jour… mais en attendant, Totophe doit tout faire pour éviter l’accident :

 


- Sandra, mon amour, je n’ai plus de freins ! Es-tu bien attachée ? Je ne veux pas qu’il t’arrive quelque chose…
- Ne t’en fais pas pour moi, mais essaie de nous tirer de là !
- La route remonte légèrement après cette descente, je vais en profiter pour décélérer par les vitesses et arrêter en freinant au frein à main !

 


Ce que Christophe fait d’ailleurs avec beaucoup de sang-froid, à tel point que les autres, qui ne se doutent de rien, sont tout étonnés de le voir s’arrêter.

 


Après explication, il est convenu que Sandra rejoigne les autres dans le van, par prudence, tandis que Christophe roulera jusqu’au premier garage repérable et sinon jusqu’au camping, mais très lentement et avec ses feux de détresse pour signaler qu’il a un problème. Les autres suivront à la même allure, pour être sûrs qu’il s’en sorte jusqu’au bout.

 


Ainsi fut fait et, à deux kilomètres du camping, une pompe à essence avec garage de réparations est encore ouvert, par chance. Christophe explique aussitôt au mécanicien ce qui se passe et, laissant là sa voiture pour réparation, rejoint les autres dans le van. Il demande à Marc s’il est possible de passer par son camping à lui pour récupérer sa tente et son matériel de façon à s’installer définitivement avec les autres.

 


- Oh oui, bonne idée ! s’exclame Sandra. Je vais venir t’aider ?
- Il vaudrait mieux laisser mes frères avec Christophe, intervient Flo, et que toi tu viennes vite m’aider pour le repas du soir. Ensuite, Marc peut revenir les chercher avec le van, non ?
- Bonne idée ! approuve Marc, faisons cela nous gagnerons du temps et Christophe sera mieux chez nous !


Ils font tout cela, et, une demi-heure après, ayant réglé ses frais au camping où il était, Christophe s’inscrit dans l’autre et monte sa tente avec les autres garçons, juste à temps pour se mettre ensuite à table quand Flo crie :
- A table, les garçons !...
Gaikoala                   


Episode 14

Marc donna un dernier coup de maillet sur la dernière sardine de l'igloo de totophe. Adrien vérifia rapidement de son côté que l'édifice de toile tenait bien debout, car voir son igloo vous tomber dessus en plein milieu de la nuit, ça la fiche toujours mal...

- On arrive !
- Laissez nous encore 5 minutes, on va gonfler son matelas tout de suite.
- Sandra, tu peux amener ton matelas s'te plait, qu'on vérifie si à deux ça le fait ?

Les gars venaient d'installer l'igloo un peu à l'écart, plus du côté de la caravane, tandis que les autres igloos étaient rassemblés en rond, formant un petit village d'igloo. Un des hommes sorti d'une boite une sorte de rouleau adhésif phosphorescent. Il avait appliqué des morceaux de ci de là sur les cordes d'amarrage de tous les igloos. Ce truc était génial car il se chargeait en lumière le jour et limitait bien sur largement les risques de gamelles de la bande d'amis lorsqu'ils rejoignaient les toiles ou même les quittaient, la nuit.

L'igloo de Christophe eut droit au même traitement. Sandra apporta alors son matelas, qu'elle posa à côté de celui de son homme, en pleine séquence de gonflage.
Au dessus de leurs têtes, des nuages s'amoncelèrent soudain, menaçants. Et ce qu'ils craignaient arriva. un grondement retentit, suivit quelques secondes plus tard d'un éclair. L'orage était encore suffisament loin mais il ne faudrait pas trop traîner. Les garçons se relayèrent à la pompe. Enfin, le matelas fut gonflé à souhait et aussitôt, on le mit dans la toile. Celui de Sandra suivit.
Ils avaient de la chance, ni trop long, ni trop large était celui de la jeune femme. Il leur restait même un petit passage sur un côté. Christophe avait eu une brillante idée que d'acheter un igloo à 3 places !!

Cependant, il ne leur restait pas suffisament de place pour y mettre leurs sacs, ils les laisseraient donc dans le van, garé pas très loin d'eux.
Leur installation terminée, la joyeuse troupe regagna l'auvent de la caravane, ou les attendaient des victuailles achetées au cours de leur visites de l'après-midi. Les filles avaient aussi acheté des oeufs frais auprès d'un fermier qui faisait de la vente à la ferme. Sandra proposa de faire une omelette, une omelette qui remporta un tel succés qu'elle due en faire une deuxième !!

Les jeunes gens tendirent l'oreille par moments, guettant les grognements : il semble que l'orage s'était éloigné d'eux et celà leur fit grand plaisir. Aussitôt le repas terminé, le petit groupe courut jusqu'au sanitaires pour aller fairer leur petite vaisselle. Au nombre qu'ils étaient, ce fut régler en 2 temps 3 mouvements. C'est qu'ils étaient pressés nos vacanciers !! L'un d'entre eux avait lancé l'idée de faire une soirée pétanque...

Cette fois, Christophe n'était pas novice. Il avait même une certaine expérience dans le domaine. C'est avec fierté qu'il relata quelques unes de ses victoires lors de compétitions dans la région ou il vivait. Il lui était même arrivé de partir à l'étranger pour plusieurs concours, déjà important.

Patrick et Fabien allèrent chercher les coffrets de boules de pétanque qui ne les quittaient jamais lorsqu'ils partaient en vacances. Ils étaient tous des fanas dans ce domaine et avoir un maître de la boule tel que Christophe parmi eux.

Ils comptaient bien jouer deux par deux, mais l'un des membre du groupe se retrouverai donc seul puis ce qu'ils n'étaient que 8 !!

Marc alluma une cigarette et en levant le nez, remarqua un homme blond, au cheveux mi-longs, casquette vissée sur le crâne, au physique genre "je fais de la muscu et ça se voit". Il s'était assis sur un rocher et semblait très intéressé par les préparatifs de la pétanque.

Mais il est vrai que dans un camping, on ose pas forcément aller au devant des autres, par peur de se faire rembarrer. Il prit sa bouteille d'eau et en but quelques gorgées.

Adrien le remarqua à son tour et il lui sembla qu'il l'avait déjà vu quelque part. Bah oui, ok, ils étaient sur le même camping... mais Adrien savait qu'il l'avait vu ailleurs... A la plage ? non... En ville ? non plus... Ben où alors ?! Mystère et boulle de gomme. Il le dit discrètement aux autres qui haussèrent les épaules pour toute réponse.

Marc écrasa son mégot par terre et alla le jeter dans la poubelle en fer grise. Ce mec se joindrait volontier à eux si on l'y invitait, et ça, Marc en était plus que sûr. C'est en s'approchant qu'il lui sembla à son tour connaître cette force de la nature au casque blond.

- Bonsoir... Euh... C'est bizzare, j'ai l'impression de vous connaitre ?
- Salut ! Oui, je pense que vous m'avez déjà vu en effet.
- Mais je ne sais plus où... Attendez...

Les yeux de Marc tombèrent alors sur la casquette de monsieur muscle et là, il eut un flash. Ca y est, il se souvenait où il l'avait vu !!

- Ah bah ça elle est pas mal celle là ! Eh, les gars, venez voir !

Zouny

 

Episode 15

Ils l'ignoraient jusqu'alors mais ils avaient pour voisin le plus proche un sportif de haut niveau, et dans quoi je vous le donne en mille... la pétanque !!

- Ben qu'est ce qu'il y a ?!

Les filles accoururent, tandis que les gars restèrent sur place, à chercher l'endroit idéal pour jouer. Car le terrain n'était pas super plat. Et un terrain plat pour jouer, c'est mieux ! Alors, ils partirent un peu chacun de leur côté pour trouver du terrain qui permette de jouer sans trop de souci.
C'est du côté des douches que le lieu le meilleur fut détecté. En plus, en cas de pluie, il n'auraient qu'à se mettre à l'abri dans les douches !

- On a de la chance, Monsieur Evens est là, regardez !
- Bonsoir !
- Enchantée.
- Mesdames, je suis ravis d'avoir des voisines aussi charmantes !
- Quand Christophe va savoir que vous êtes ici, il va être dingue !
- Venez avec nous, en plus, ça tombe bien, il nous manquait quelqu'un pour jouer.
- Mais je ne veux pas m'imposer...
- On vous invites !
- Dans ce cas, je vais aller chercher ma sacoche. Ma femme et mes gosses doivent être partis, les petits voulaient faire du manège dans le parc d'attractions.
- Ah oui ! On est passés à côté en rentrant tout à l'heure !
- Vous aviez deux véhicules en partant non ?
- Oui, mais Christophe a eu un petit accident, sa voiture est dans un garage, on devrait l'avoir demain matin je pense...
- Oh...

Tandis qu'ils parlaient ensembles, ils arrivèrent devant la caravane de Jack Evens, une caravane de taille moyenne. Il ramassa les jouets que ses enfants avaient laissé autour et les rangea dans un coffre sur le côté. Il entra et attrapa sa sacoche sur une étagère.

Les gars avaient vu les filles et Marc aller du côté de la caravane de leur voisin et ils se dirigèrent à leur tour vers celle-ci.

- Eh ! Jack ! Mais qu'est ce que tu fais là ?!
- Non, mais c'est mon totophe préféré que v'la ! comment va vieux ?!
- Eh bien pas mal ma foi, et toi ?
- Petites vacances tranquilles en famille.
- Ah bah si je m'attendais à te trouver ici alors !
- Tes amis avaient vu que je vous regardais tout à l'heure. Et apparement, il vous manque un équipier !
- En effet Jack. C'est trop génial que tu sois là... ça t'intéresse une petite pétanque ?!
- Ah mais je veux mon n'veu ! Eh rassure moi, c'est pas une compèt non ?! J'suis en vacances moi...

Ils se mirent à rire tous en choeur avant de se diriger vers les douches, armés de leurs sacoche et coffrets. Ils passèrent ainsi une soirée fort sympathique qui vira assez rapidement à une sorte de compétition entre l'équipe ou se trouvait Jack, et celle ou se trouvait Christophe.
Sandra profita d'une partie acharnée entre deux autres équipes que la sienne pour s'éloigner et sorti son GSM. Encore une fois, personne ne remarqua son absence. Elle se contenta d'envoyer quelques sms au lieu de passer un coup de fil. Car vu l'heure, celui qu'elle voulait joindre avait toute les chances de dormir. Il n'était pas en vacances, lui...

Elle réapparut, faisant mine de revenir des toilettes et alla embrasser son homme comme si de rien n'était.
Cette fois, c'était son équipe à elle qui démarrait une nouvelle partie. Les pros de la bandes observaient. On pointait, on tirait. Et force est de constater que ces petits jeunes se débrouillaient vraiment bien.
Les équipes de Jack et Christophe prirent le relais de nouveau.
Belle ambiance...

Mais c'est finallement un autre duo qui gagna la dernière partie !
Ils arrêtèrent les hostilités quand la nuit fut tombée car pas d'éclairage possible via les sanitaires. Jack reconnut le bruit de sa voiture et alla rejoindre sa petite famille. Les enfants s'étaient endormis sur le chemin du retour.

Du côté de la joyeuse bande, on sentait la fatigue de cette longue journée mouvementée. Il n 'y eut pas de retardataires pour rejoindre igloos ou caravane. Les fermetures éclairs des igloos jouèrent un concert dans une tonalité très "zip zip". Christophe et sa Sandra rejoignirent le leur, et vite, leur forte attirance mutuelle fit monter la chaleur sous la toile. Ils firent l'amour, tendrement, passionnément, fougeusement, en évitant de faire trop de bruit, même si c'est pas toujours facile quand on est pris dans le feu de l'action ! Apaisés et enlacés l'un contre l'autre dans leurs deux sacs de couchage réunis ensembles, ils s'endormirent enfin.
 
Le lendemain, tout le monde fut sur le pied de guerre pour s'en aller aux nouvelles concernant l'auto de Christophe.

Le garagiste répara rapidement la panne, ce qui leur permit de repartir avec les deux véhicules.

Mais les vacances touchaient à leur fin et il fallait commencer à songer à faire les bagages !
Une dernière virée à la plage allait clore en beauté ce séjour qui resterait un beau souvenir.
Tandis que le reste du groupe disputait une course de crawl dans la mer, sandra prit son flacon d'huile solaire et commença un massage très sensuel sur son totophe d'amour, abrités qu'ils étaient dans la dune.

Mais Sandra avait la tête ailleurs. Elle se sentait très bien avec lui, certes, mais pour elle, cet homme n'était qu'une aventure de vacances.  Cette fille avait quelqu'un dans sa vie, quelqu'un qui devait absolument tout ignorer de ce qu'il se passait, évidément. Elle ressentait une forte attirance pour Christophe, mais elle savait parfaitement qu'elle n'en était pas amoureuse, c'était purement physique. Elle profitait de ces moments, tout simplement.
 
Christophe ne pouvait se douter de rien, et lui était fortement accro comme jamais il ne l'avait été.
Il croyait vivre un rêve. Cette fille pouvait être son âme soeur, il y avait songé. Mais il se trompait.
La jeune femme s'allongea sur le ventre, tandis que Christophe commençait à son tour un massage à l'huile solaire, réveillant de nouveau en lui le désir.

Mais Sandra se retourna brusquement et se leva en s'étirant tel un chat.  Elle avait envie de prendre un bain. Christophe comprit son intention et lui emboita le pas, en entourant sa taille de son bras.

Ensembles, ils coururent jusqu'a la grande bleu, se mouillèrent la nuque et le torse avant d'entrer doucement et piquer une tête . Ils rejoignirent en quelques brassées leurs amis, surpris de les voir débarquer soudain.

L'après-midi tirait déjà à sa fin, le soleil déclinait et pourtant, il fallait bien se faire à cette idée, dans quelques heures, toute la joyeuse bande reprendrait la route...

Une fois au camping ou les bagages avaient été rassemblés dans la caravane et les igloos pliés dans la mâtinée, il leur restaient à prendre une douche, manger un morceau et se préparer à prendre le volant.
Sandra hésitait, devait-elle repartir avec ses copains ou bien avec Christophe ?
Si elle ne faisait pas la route avec lui, qu'allait-il penser... ??

Zouny

 

Publié dans LES COLLECTIFS

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